Refondation de l’école : ce qui gêne les enseignants

22 janvier 2013

bfmtv22/01/2013
Magali Rangin

Alors que les enseignants parisiens manifestent mardi contre la réforme des rythmes scolaires, Vincent Peillon présente mercredi en Conseil des ministres le projet de loi sur la refondation de l’école. BFMTV.com revient sur les grands axes du projet de loi et ses points d’achoppement.

Pourquoi ça coince ?
L’existence même d’un socle commun provoque, selon Frédérique Rolet porte-parole du SNES (Syndicat national des enseignants), des disparités entre les établissements, certains se contentant du socle minimum, d’autres poussant plus les élèves à acquérir des connaissances. Autre reproche : le socle est dissocié des programmes.

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Communiqué de presse du 6 décembre2012 : « Refondation de l’Ecole – Des orientations contrastées : les débats sur les textes d’application seront déterminants« 


Une politique d’éducation entre rupture et… continuité

16 novembre 2012

16/11/2012
Gilles Alfonsi (Blog : Communistes Unitaires)

Effets d’annonce, tournant partiel ou véritable changement de fond, la politique éducative du nouveau gouvernement suscite de nombreuses interrogations. Entretien avec Frédérique Rolet, secrétaire générale du SNES, principal syndicat des enseignants du second degré et membre de la Fédération syndicale unitaire (FSU).

Quelle est votre appréciation globale de la politique d’éducation du gouvernement Ayrault et de son ministre Vincent Peillon ?
Le Président de la République a dit l’importance qu’il accordait à l’éducation (…). Mais, passé la bienveillante attente des premiers mois, la patience des collègues s’émousse et le mécontentement grandit.
Le nouveau gouvernement, contrairement au précédent, a un discours positif sur l’Éducation, plus globalement sur la Fonction publique, non plus présentée comme une dépense mais un investissement.

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Communiqué de presse du 24 octobre 2012 : « Une loi d’orientation contre les personnels et l’intérêt des élèves ? »


Vers une expérimentation étendue des écoles-collèges publics

29 octobre 2012

29/10/2012
Camille Crosnier

Les consultations sont terminées avec les syndicats et les élus et déjà des voix s’élèvent contre des idées qui n’étaient pas prévues dans ce rapport sur la refondation de l’école et qui pourtant y figurent.

Le SNES écrit dans un communiqué que le ministre de l’Education, Vincent Peillon, « semble vouloir réintroduire le projet d’Ecole du socle, qui vise à fusionner le premier degré et le collège, par le biais d’une expérimentation inscrite dans la loi ».
Le syndicat craint que le statut des enseignants soit remis en cause.

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Communiqué de presse du 24 octobre 2012 : « Une loi d’orientation contre les personnels et l’intérêt des élèves ? »


Loi Peillon: qu’est-ce-qui coince avec les syndicats?

25 octobre 2012

25/10/2012
avec SIPA

Plusieurs syndicats enseignants sont « en désaccord » avec les propositions du ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, pour refonder l’école et demandent l’ouverture de « discussions sérieuses ».

Certaines « propositions inacceptables » pour le SNES

Après une rencontre au ministère lundi soir, le principal syndicat d’enseignants du second degré, le SNES a dénoncé des « propositions inacceptables » dans un communiqué qui sonne comme un avertissement adressé à Vincent Peillon.

Selon le syndicat, la future loi Peillon comporte d’ors-et-déjà des « points de blocages ».

D’une part la décentralisation du service public de l’orientation et de la formation professionnelle, qui devraient être confiées en partie aux régions fait craindre au syndicat « des dysfonctionnements incessants » et des offres de formation « pilotées essentiellement par des besoins locaux et immédiats ».

Par ailleurs, le SNES s’oppose depuis le début à « l’École du socle » qui devrait être inscrite dans la loi et qui entérine le rapprochement de l’école élémentaire et du collège avec des possibilités de dérogations.

Le texte de la Loi de programmation et d’orientation va être rendu public dans les jours qui viennent et sera présenté en Conseil des ministres au plus tard le 19 décembre.

« On navigue un peu dans le brouillard, on n’a pas de visibilité sur le calendrier » a expliqué à Sipa Frédérique Rolet, secrétaire générale du SNES-FSU. « Il commence à il y avoir un mécontentement qui monte, on envisagera une mobilisation d’ici le 19 décembre si rien ne bouge d’ici là », a-t-elle expliqué.

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Communiqué de presse du 24 octobre 2012 : « Une loi d’orientation contre les personnels et l’intérêt des élèves ? »


Loi Peillon sur l’école: pourquoi le Snes menace de mobiliser ses troupes

24 octobre 2012

24/10/2012
Marie-Caroline Missir

Les négociations autour de la refondation de l’école ne se passent pas exactement comme prévu. Le SNES, qui s’était fait discret jusqu’ici, menace de mobiliser la profession contre la réforme du métier enseignant, conséquence des mesures annoncées par le ministre.

« Cette méthode est une façon de ne pas faire les choses frontalement », s’agace Frédérique Rolet. « D’un côté, il accorde une interview au Monde dans lequel il affirme qu’il est contre la bivalence, et de l’autre il fixe ces expérimentations dans la loi, qui lui permettent entre autres d’introduire la bivalence », à savoir la possibilité pour un même enseignant d’enseigner deux matières.
Réussir là où les autres ministres ont échoué?
« Ces expérimentations, conduiraient même à remettre en cause la structuration disciplinaire du second degré et le statut des enseignants en imposant à certains professeurs en collège de devoir enseigner dans le premier degré et réciproquement », déplore le Snes dans son communiqué.

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Communiqué de presse du 24 octobre 2012 : « Une loi d’orientation contre les personnels et l’intérêt des élèves ? »


Ecole : à quoi bon une énième consultation ?

4 juillet 2012

04/07/2012
Caroline Brizard

Le ministre de l’Education Vincent Peillon lance ce jeudi une large concertation pour « refonder l’école ». Une de plus !

A première vue, le procédé est démocratique, et l’intention, louable. « C’est bien de poser que l’éducation est redevenue une priorité », reconnaît Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du SNES, principal syndicat du secondaire.

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Communiqué de presse du 27 juin 2012 : « Au milieu du gué« 


CSE : Le Snes contre-attaque

12 juin 2012

12/06/2012
François Jarraud

Comme tous les syndicats, le SNES a fait une déclaration au Conseil Supérieur de l’Education (CSE) du 8 juin. Face aux défenseurs du socle, le SNES maintient ferme son exigence de revoir ce qui n’est pour lui que la négation du droit des plus défavorisés à accéder à la culture.

Mais c’est le socle commun qui reste la cible première du SNES. « Vous avez déclaré, Monsieur le Ministre, que la conception du système éducatif devait découler de celle que l’on porte de l’Homme, et nous nous en félicitons. Nous ne comprendrions pas, fort de ce constat partagé, que vous repreniez à votre compte la notion de socle mise en place par un gouvernement qui niait aux classes les plus défavorisées le développement de l’indépendance de pensée, de l’esprit critique et de l’accès à une culture émancipatrice et créatrice de liens et de pensée commune », écrit le SNES. Le syndicat s’en prend également à l’accompagnement personnalisé. « Nous doutons que cette rupture pédagogique puisse se faire à partir des principes mis en avant par la loi de 2005 et en aménageant les réformes qui ont été imposées sur ses bases : socle commun, théorisation de l’accompagnement et de l’aide personnalisée, autonomie des établissements et non des équipes pédagogiques, remise en cause de la structuration des savoirs en disciplines scolaires, renoncement à faire entrer tous les élèves dans une activité intellectuelle et une pensée autonome, réduction des processus complexes de la construction d’un projet d’orientation à l’accès à la simple information sur les métiers et les débouchés des voies de formation ».

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Le SNES en campagne : « Un plan d’urgence pour la rentrée 2012 « 


«Nos collègues veulent des gestes dès la rentrée»

5 juin 2012

05/06/2012
Véronique Soulé

Reçue lundi par Vincent Peillon, qui rencontre les grandes fédérations de l’éducation, Frédérique Rolet, cosecrétaire générale du SNES-FSU, principal syndicat du secondaire, juge les premiers pas du nouveau ministre.

Libération : Etes-vous satisfaite eu égard aux promesses de campagne ?

L’élection de François Hollande, puis la nomination de Vincent Peillon ont suscité l’espoir, dans les salles des profs, que le climat allait enfin changer – avec la fin des suppressions de postes, des réformes imposées d’en haut, d’un mode de gouvernance méprisant les enseignants…

Frédérique Rolet : Nos collègues attendent maintenant des changements de fond et radicaux. Dès la rentrée, ils veulent aussi des gestes. Mais là, nous observons un certain retard. Il s’explique en partie par les élections législatives qui seront décisives, mais cela bloque les choses.

Libération : Cela n’avance pas assez vite ?

Frédérique Rolet : Oui. En ce moment, on prépare la rentrée 2012 dans les établissements et on a un peu trop le sentiment que cela se passe dans les mêmes conditions que sous le précédent gouvernement.

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Le SNES en campagne : « Un plan d’urgence pour la rentrée 2012 « 


Rentrée, réformes, salaires : Peillon face aux premières exigences des syndicats

4 juin 2012

04/06/2012
Isabelle Ficek

Le ministre de l’Education entame aujourd’hui une série de premiers entretiens avec les organisations syndicales. En ligne de mire, les mesures d’urgence de la rentrée et la loi d’orientation et de programmation.

Quant au SNES-FSU, il demande des recrutements supplémentaires dans le second degré dès cette rentrée, afin d’alléger le temps d’enseignement des jeunes recrues et de les former. « Cela montrerait la volonté de restaurer la formation des enseignants », assure Frédérique Rolet, co secrétaire général du SNES-FSU, qui juge ces premières rencontres sur la rentrée « un peu tardives », tout en craignant une certaine « précipitation » dans la préparation de la loi d’orientation et de programmation pour l’école.

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Vincent Peillon face aux fédérations d’enseignants : le calendrier à l’épreuve de la réalité

4 juin 2012

04/06/2012 – Blog « Peut mieux faire »
Mattéa Battaglia

La voici enfin venue, la première audience officielle des fédérations d’enseignants reçues, ce lundi 4 juin, par le nouveau locataire de la rue de Grenelle, Vincent Peillon, et la ministre déléguée à la réussite éducative, George-Pau Langevin. A leurs côtés, le directeur de cabinet du ministre de l’éducation, Pierre-Yves Duwoye, le « conseiller spécial », Jean-Paul Delahaye, ou encore le « conseiller concertation », Bruno Julliard. Et face à eux, d’abord les représentants de la FSU – de 8 h 30 à 10 h 30. Puis ceux de l’UNSA-Education – de 11 heures à 13 heures.

« Une annonce officielle sur la formation, ce serait un premier signal positif fort »
Frédérique Rolet, co secrétaire générale du SNES-FSU

« L’audience est restée de l’ordre du cadrage politique ; les discussions ont porté sur la méthode, et il n’y a pas eu d’annonces précises, y compris sur la préparation dela rentrée. Surla loi d’orientation, le calendrier devrait être un peu déféré, c’est là-dessus que nous avons mis l’accent, l’idée étant de permettre des « allers-retours » avec les personnels après la rentrée de septembre. Le ministre l’a un peu acté, en rappelant qu’il ne fallait pas se laisser enfermer par le calendrier budgétaire.

Sur les mesures de rentrée, il n’en a pas dit plus qu’à la sortie du conseil des ministres du 30 mai. La répartition des 1 000 postes de professeurs des écoles se fera en concertation avec les académies. Sur la décharge des enseignants stagiaires, il est confirmé qu’elle sera de l’ordre de trois heures hebdomadaires. Cela n’a de sens, selon nous, que si ces trois heures marquent une première étape avant leur allongement. La réécriture de la circulaire de rentrée marquera un certain nombre de choix de rupture, sur l’orientation de la politique éducative, sur le programme Eclair (Ecoles, collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite) et son éventuelle suppression. Mais le ministre a rappelé qu’il n’y aurait pas d’annonces officielles avant les élections législatives… ce que je trouve un peu dommage. Uneannonce officielle sur la formation, ce serait un premier signal positif fort, très attendu. Un signe concret de rupture, que les personnels attendent encore.

Nous sommes tout à fait conscients qu’il faut injecter en urgence des moyens dans le premier degré, mais on ne peut pas occulter la situation des collèges et des lycées, qui attendent 25 000 élèves supplémentaires. Et sur ce point, le discours ministériel reste très prudent. »

Lire les réactions des dirigeants syndicaux dans leur intégralité.
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11 mai 2012 : « Le SNES adresse au ministre de l’Education Nationale, V. Peillon, les mesures d’urgence pour la formation des maîtres« 


Entre Vincent Peillon et les syndicats, une relation à réinventer

3 juin 2012

03/06/2012
Denis Peiron

Le ministre de l’éducation reçoit à partir de lundi 4 juin les principaux acteurs de l’école, à commencer par les syndicats, qui entendent se montrer des partenaires « exigeants ».

De même, les syndicats se réjouissent de la création annoncée de 60 000 postes sur cinq ans. Mais Frédérique Rolet, secrétaire nationale du SNES, voudrait bien qu’ « une partie des effectifs supplémentaires promis pour septembre bénéficie au second degré » , alors que le gouvernement, décidé à mettre l’accent sur le primaire, a pour l’heure annoncé uniquement le recrutement de 1 000 professeurs des écoles.

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Le SNES en campagne : « Un plan d’urgence pour la rentrée 2012 « 


Education: Vincent Peillon à l’école du réel

26 Mai 2012

26/05/2012
Marie-Caoline Missir

Le nouveau ministre connaît parfaitement son sujet. Un atout et un risque: il est très attendu et devra faire bouger une maison ô combien difficile à réformer.

En 2013, les enfants retravailleront les mercredis ou samedis matin,selon le choix des collectivités. Fin de la trêve: « Ça me rappelle la politique de Luc Chatel, qui consistait à annoncer des choses dans les médias et à discuter après avec les organisations syndicales », tacle Frédérique Rolet, du SNES.  Le Sgen-CFDT, d’ordinaire plus mesuré, est sur la même ligne: « C’est très surprenant cette façon de faire. Cela va bousculer les collègues. » Le recadrage ne tarde pas: le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, promet une nouvelle concertation, à l’issue de laquelle il rendra lui-même un « arbitrage ».
[…]
La FSU n’a d’ailleurs pas perdu de temps: ses syndicats préparent les inévitables mobilisations de rentrée, et le SNES appelle les profs à se rassembler dès le mois de juin dans les établissements.

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Les chantiers qui attendent Vincent Peillon à l’Education

16 Mai 2012

16/05/2012
Chine Labbé, avec Gérard Bon

Vincent Peillon, nommé mercredi ministre de l’Éducation nationale, hérite d’un domaine dont François Hollande a fait la priorité de son quinquennat et qui concentre une part importante des dépenses annoncées.

Dans un communiqué, le SNES-FSU estime qu’un plan d’urgence pour la rentrée 2012 « doit être le premier pas d’un renouveau pour l’Éducation et particulièrement le second degré. »
Le Syndicat national des enseignants du second degré appelle les personnels dans tous les collèges et les lycées « à se réunir pour définir les traductions locales » de ce plan d’urgence et les faire connaître.

Les syndicats espèrent également le rétablissement d’un dialogue social apaisé entre gouvernement et syndicats.

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Le SNES en campagne : « Un plan d’urgence pour la rentrée 2012 «