Scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans ? Valérie Sipahimalani (SNES-FSU), Europe 1 Midi, 21.09.2016

23 septembre 2016

La ministre de l’Éducation nationale a lancé samedi l’idée d’une scolarité obligatoire de 3 à 18 ans, contre 6 à 16 ans actuellement.

Pas simple à mettre en place. Si la proposition satisfait le SNES-FSU, encore faut-il « se donner les bons moyens » pour l’appliquer, insiste Valérie Sipahimalani, secrétaire générale du syndicat enseignant, « Actuellement, le lycée n’est pas calibré pour accueillir tous les élèves. Il faut donc réfléchir à une nouvelle organisation. On ne pourra pas continuer à entasser les lycéens à 36 par classe ».


« Engager plus de professeurs ». « Cette année, on a 40.000 élèves de plus dans le secondaire et on n’a pas ouvert suffisamment de classes », insiste la secrétaire générale du SNES. « Si on veut atteindre cet objectif, il faut donc engager et former plus de professeurs ».


60000 postes créés dans l’Education, vraiment ? Xavier Marand (SNES-FSU), France Info 22.09.2016

23 septembre 2016

La ministre de l’Éducation, a annoncé que le budget 2017 prévu pour le ministère de l’Éducation permettra de tenir l’une des promesses phares du gouvernement : créer 60 000 postes pour l’Éducation et la Recherche.

Cette annonce ne rassure pas Xavier Marand, secrétaire général adjoint du SNES-FSU. « Une fois de plus, la ministre utilise des jeux d’écriture pour atteindre ses 60 000 postes. Les concours pour les postes d’enseignants « ne font pas le plein, ajoute Xavier Marand. Dans le second degré, il y a une crise majeure dont le gouvernement n’a pas pris la mesure.

Lien direct : http://www.francetvinfo.fr/societe/education/xavier-marand-snes-fsu-la-ministre-fait-des-jeux-d-ecriture-pour-atteindre-60000-postes_1836407.html


Face à la grogne des enseignants, des moyens en plus annoncés dans le 93

23 novembre 2014

logo-liberation-311x113 « Frédérique Rolet, cosecrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a qualifié les annonces de «peu claires et insuffisantes», et estimé que «les remplacements non assurés et la rotation importante» méritaient «de réfléchir sur les conditions de travail» en Seine-Saint-Denis.

«Il ne suffira pas d’améliorer le recrutement des professeurs pour éradiquer une partie des causes des difficultés scolaires que rencontre un nombre important d’enfants et de jeunes de ce département», a pour sa part indiqué SE-UNSA, se réjouissant néanmoins de «l’accompagnement des contractuels» et «des jeunes en formation»….. »

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PROFS : Le Monde dénonce une entourloupe dans la création de postes

9 novembre 2014

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… »LA CONFUSION DERRIÈRE LE TERME DE « STAGIAIRE »

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Le Monde avait pourtant trouvé les 60 000

Des conclusions tranchées qui ont de quoi étonner. Car trois mois plus tôt, le même journal écrivait… exactement le contraire. « La création de 60 000 postes, un pari en passe d’être tenu », titrait le journal dans son édition du 16 juillet 2014. « Il est trop tôt pour dire si l’engagement pris par François Hollande pendant la campagne présidentielle de 2012 sera tenu, mais les résultats des concours 2014, publiés progressivement jusqu’au 13 juillet, montrent qu’il existe encore des raisons d’y croire », assurait Le Monde. Trois mois plus tard, le journal n’y croit plus du tout. La faute à ces créations massives de postes de stagiaires et pas de titulaires.

Sauf que le nouveau raisonnement du Monde en a dérouté plus d’un. Au bas de l’article, plusieurs commentaires s’étonnent de la distinction entre des « postes pérennes de titulaire » et des « postes de stagiaire ». Et pour cause : un stagiaire dans la fonction publique n’a pas vraiment le profil du stagiaire sous-payé et éjectable comme dans le secteur privé… puisqu’il est payé comme un temps plein et est titularisé l’année suivante (à quelques rares exceptions près). En clair, les 28 000 stagiaires de la première moitié du quinquennat vont automatiquement devenir des enseignants titulaires.

Dit autrement par un lecteur du Monde.fr : « un « stagiaire » est quelqu’un qui a réussi son concours d’enseignement (CAPES ou agrégation) et qui débute à mi-temps dans le métier. Il devient quasi-automatiquement titulaire à la rentrée suivante. Cet article est donc totalement erroné ».

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Jointe par @si, Fabienne Bellin, secrétaire nationale du SNES « en charge des questions de politique scolaire » nous assure « avoir lu l’article avec une certaine perplexité ». « Il y a une confusion entre les emplois et le poste. Tous les emplois créés ne sont pas des emplois équivalent temps plein », explique Bellin. Traduction : sous Sarkozy, les « stagiaires » travaillaient à temps plein devant les élèves. Hollande ayant rétabli l’année de formation, un « stagiaire » ne travaille plus qu’à mi-temps devant les élèves : il fait 12h dans le premier degré (école maternelle et primaire) et 9h dans le second degré (collège-lycée). Le reste du temps, il suit une formation.

Autrement dit, il faut aujourd’hui deux fois plus de stagiaires version Hollande (9h devant élèves) pour effectuer le travail des stagiaires Sarkozy (qui étaient à temps plein). Voilà pourquoi l’essentiel des créations de postes de la première moitié du quinquennat ont été utilisées pour « financer » la nouvelle formation : il faut plus de monde pour assurer le même volume horaire. En échange de quoi, les professeurs stagiaires bénéficient d’une véritable formation. Et tout cela demande des crédits supplémentaires puisque cela coûte plus cher : car tous les stagiaires sont payés plein pot. On les paye pour assurer des heures de cours et pour se former. Mais tout ceci n’est pas un « subterfuge », ou un « artifice comptable » : le rétablissement d’une formation faisait partie de la promesse n°36. »…

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Vallaud-Belkacem fait disparaître les non-remplacements de profs

27 octobre 2014

logo-liberation-311x113 « Sur les racines du problème, la ministre de l’Education nationale tape juste : la mise en accusation de ses prédécesseurs est fondée. Entre 2007 et 2012, la suppression de 80 000 postes d’enseignants a en effet ébranlé la gestion des absences de professeurs. Et comme l’affirme la ministre, cette mesure d’économies a frappé en premier lieu les Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) et les enseignants remplaçants, «les postes les moins visibles pour les parents», confirme Frédérique Rolet, porte-parole du Snes-FSU, le syndicat majoritaire des enseignants de collèges et lycées… »

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Rentrée 2015 dans les Alpes-Maritimes : la carte de l’éducation prioritaire élargie

10 octobre 2014

nicematin A ces deux collèges expérimentaux devront s’ajouter quatre autres établissements REP+ et huit en REP, qu’il faudra définir. Toujours sur la base de l’« indice social » et après consultations menées par le rectorat de Nice. Pour, d’ici à la fin du mois de janvier, livrer la nouvelle carte de l’éducation prioritaire dans les Alpes-Maritimes et le Var, qui entrera en application à la rentrée 2015.

C’est là que les syndicats enseignants se disent vigilants. « Aucun établissement classé ZEP dans les Alpes-Maritimes et le Var n’a le profil pour quitter l’éducation prioritaire, assure Fabienne Langoureau, secrétaire générale adjointe du Snes-FSU. En faire sortir certains, juste pour le principe de modifier la carte, serait désastreux. Une manière de les « ghettoïser » un peu plus. »Et d’espérer que « s’ouvre rapidement la concertation », qui promet d’être âpre…

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Bretagne. Plus d’élèves, moins de moyens

7 octobre 2014

letelegrammeLes prévisions d’effectifs de rentrée, qui évaluaient à 2.200 le nombre d’élèves supplémentaires cette année, sont nettement dépassées, constate Gwénaël Le Paih, secrétaire général du syndicat SNES-FSU. « Nous avons au moins 300 élèves de plus en Ille-et-Vilaine, et autant répartis sur les trois autres départements de l’académie », estime-t-il. Alors, pour le SNES-FSU, l’annonce par le recteur de 145 postes supplémentaires (dont 45 équivalents temps-plein par conversion d’heures supplémentaires) n’est finalement pas si satisfaisante qu’il y paraît. Il reste encore du chemin pour retrouver le niveau de 2008 : « En huit ans, l’académie a gagné 12.000 élèves et perdu 30 postes »…

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Des effectifs à la peine. ITW de Frédérique ROLET sur RMC

3 octobre 2014

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Suite à l’article du Parisien « 90 minutes pour être prof«  par Stéphane Loignon, Eric Brunet dans son émission Carrément Brunet fait réagir Frédérique Rolet. La secrétaire générale du SNES-FSU revient sur la nécessité de revaloriser ce métier pour le rendre plus attractif et sur les divers dysfonctionnements dans le recrutement à la rentrée 2014.

L’analyse du SNES-FSU sur la rentrée 2014 « des budgets invisibles sur le terrain« 
L’article du Parisien
L’émission en intégralité


La fin du redoublement ? Itw de Frédérique Rolet sur BFM-TV

24 septembre 2014

Le ministère de l’Education Nationale préconise que le redoublement devienne exceptionnel, nécessitant l’accord des parents. Pour Frédérique Rolet, SG et porte-parole du SNES-FSU interviewée sur BFM-TV, cela implique que l’on s’occupe d’abord de la question des effectifs pour un accompagnement réellement personnalisé.

Reportage de Véronique Fèvre diffusé le 23.09.2014 – Durée : 1.40

Notre analyse : http://snes.edu/Redoublement-ne-pas-faire-l.html

bfmtv


Effectifs beaucoup trop chargés pour cette rentrée

5 septembre 2011

05/09/2011
Intertreize
Claire Servajean

La rentrée ce matin pour 12 millions d’élèves. Des élèves plus nombreux cette année, alors qu’il y a moins d’enseignants. Les syndicats qui n’en finissent pas de dénoncer le manque d’effectifs appellent d’ores et déjà à une journée de grève à la fin du mois alors que pour le ministre de l’éducation nationale Luc Chatel, tout va bien se passer.
Invité de ce journal Daniel Robin qui est co-secrétaire général du SNES-FSU.

Ecouter les interventions de Daniel Robin, co secrétaire général du SNES-FSU (de 6’45 » à 10’45 »)
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Communiqué du 29 août 2011 : Le dossier de presse de la conférence de rentrée du SNES


Académie de Lyon – Moins de profs, plus d’élèves

5 septembre 2011

05/09/2011
Elisa Frisullo

Le rectorat de Lyon se veut confiant pour la rentrée, les jeunes enseignants doutent.

La semaine dernière, le SNES Lyon, majoritaire dans le second degré, a dénoncé les 175 postes supprimés dans les collèges et lycées de l’académie, où pourtant 3 578 élèves supplémentaires sont attendus dès ce matin. […]
Dans les collèges et lycées, les problèmes ne se sont pas fait attendre selon le SNES. « Des dizaines de classes n’ont pas encore de professeurs de maths, d’anglais ou d’histoire affectés », indiquait jeudi dernier, Jean-Louis Perez, secrétaire académique du SNES.

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Communiqué du 29 août 2011 : Le dossier de presse de la conférence de rentrée du SNES

Le Site duSNES Lyon


C’est veille de rentrée pour 12 millions d’élèves

4 septembre 2011

04/09/2011

Les élèves de la maternelle au lycée vont faire lundi leur rentrée, marquée par plusieurs nouveautés et de nouvelles suppressions de postes, dont les conséquences se font de plus en plus sentir sur les conditions de travail des enseignants et des élèves.

Mais les syndicats d’enseignants dénoncent eux « un collège à plusieurs vitesses » (SNES, secondaire), « la poursuite de la liquidation de la formation des enseignants » (SE-Unsa, primaire et secondaire) et une école primaire où, avec 1.500 classes supprimées, il y a « par effet mécanique, plus d’élèves par classe » (SNUipp-FSU, primaire). (…)
Parallèlement, les effectifs augmentent: 8.300 dans le primaire et 80.000 dans le secondaire où la tendance va se poursuivre les 15 prochaines années en raison de l’arrivée des enfants nés du baby-boom des années 2000, selon le SNES-FSU.

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Communiqué du 29 août 2011 : Le dossier de presse de la conférence de rentrée du SNES


«Les inégalités entre élèves vont se creuser»

2 septembre 2011

02/09/2011
Delphine Bancaud

INTERVIEW – Pour Frédérique Rolet, cosecrétaire générale du SNES-FSU, les classes surchargées vont poser problème…

Les conséquences des suppressions de postes seront-elles immédiates pour les élèves à cette rentrée?
Oui, car plusieurs de nos enquêtes montrent que les classes seront surchargées: entre 28 et 30 élèves au collège et jusqu’à 35 au lycée.
Selon vous, cette situation a des répercussions sur l’offre de formation…
Certains chefs d’établissement sont en effet obligés de réduire des heures de cours optionnels, comme les langues vivantes rares ou anciennes ou l’enseignement artistique.

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Communiqué du 29 août 2011 : Le dossier de presse de la conférence de rentrée du SNES


Une rentrée au goût amer

2 septembre 2011

02/09/2011
Delphine Bancaud

Les 16.000 suppressions de postes aiguisent les tensions…

«Je n’ai pas le souvenir d’une rentrée si tendue, car 79.500 élèves de plus seront accueillis dans le secondaire, alors même que 4.800 postes d’enseignants seront supprimés», s’alarme Frédérique Rollet porte-parole du SNES-FSU. (…)
Pour compenser la baisse d’effectifs, les établissements ont davantage recours aux heures supplémentaires. «Les proviseurs demandent d’abord aux enseignants de leur établissement s’ils veulent bien les assurer. Et si ce n’est pas possible, ils sollicitent ceux d’autres lycées», souligne Frédérique Rolet.

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Communiqué du 29 août 2011 : Le dossier de presse de la conférence de rentrée du SNES


Une nouvelle rentrée sous le couperet des suppressions de postes

31 août 2011

31/08/2011
Reuters + Sophie Louret

Enseignants et syndicats s’inquiètent des conséquences de suppressions de postes « suicidaires » pour la prochaine rentrée scolaire, particulièrement dans le secondaire où l’on décompte près de 80.000 élèves de plus pour 4.800 professeurs de moins.

« C’est inédit : il y a plus de quinze ans que le second degré n’est pas confronté à une telle augmentation d’effectifs d’élèves parallèlement à des suppressions importantes de postes. Ça ne peut que coincer », souligne Daniel Robin, co-secrétaire du SNES-FSU, premier syndicat des collèges et lycées.[…]
« Les mathématiques sont implacables. Vous augmentez le nombre d’élèves, vous diminuez le nombre de profs, il n’y a pas 36 solutions : la première, c’est d’augmenter les effectifs par classe, la seconde, c’est de supprimer des enseignements », explique Daniel Robin à Reuters.[…]
Au ministère de l’Education, on met en avant la baisse du nombre d’élèves depuis 15 ans – 500.000 en moins – alors que 35.000 postes d’enseignants ont été créés.
« Je comprends l’argument », répond Daniel Robin. « Le problème, c’est que depuis 20 ans, la population scolaire dans le second degré a profondément changé. Ce sont des élèves qui demandent plus d’attention, et donc plus de chair et de moyens humains ».[…]
« La politique qui consiste à supprimer des emplois alors que l’on sait que pendant les quinze années qui viennent, on aura de 30 à 50.000 élèves par an de plus à accueillir, c’est du suicide », juge Daniel Robin.

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Communiqué du 29 août 2011 : Le dossier de presse de la conférence de rentrée du SNES