« Tout élève ou étudiant motivé… sans problème de comportement particulier… » C’est une circulaire du 25 mai 2009 qui fixe les conditions dans lesquelles des élèves d’origine défavorisée, souhaitant plus précisément « installer une distance entre eux et leur environnement », peuvent demander à être inscrits en internat d’excellence.
« On va sélectionner dans les établissements difficiles les quelques élèves que l’on estime méritants sans se préoccuper des autres », déplore Hervé Le Fiblec, secrétaire académique du Syndicat national des enseignements du second degré (SNES).
« Tout en insufflant l’idée que la seule façon de s’en sortir dans un établissement difficile, c’est de le quitter. Quand on sait les difficultés qu’ont les collègues pour motiver les élèves, on voit l’effet… »
Le SNES dénonce encore « un taux d’encadrement deux fois supérieur à celui d’un établissement classique », pour des élèves qui ne sont pas a priori les plus en difficulté scolaire, et alors que le second degré a perdu 15 % de ses enseignants ces dernières années.
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