#Rentrée2017 Mobilisation du SNES-FSU Martinique (Gilles Gaudion)

2 octobre 2017

En marge du Conseil National du SNES-FSU, le 27 septembre, Gilles Gaudion nous résume les raisons de la mobilisation syndicale en Martinique à la rentrée 2017.


#Rentrée2017 sous tension dans l’académie de Versailles – Sophie Vénétittay

30 septembre 2017

En marge du Conseil national, le 27 septembre 2017, l’équipe de SNES TV a été interviewée Sophie Vénétitay du SNES Versailles sur les conditions de rentrée compliquées dans son académie.


Frédérique Rolet : «  Grands discours, petites mesures  » (L’humanité, 05.09.2017)

12 septembre 2017

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« Retour partiel à la semaine de quatre jours, dédoublement des classes de CP en zone prioritaire à 12 élèves, réforme du collège en partie assouplie, réforme du bac en vue… Si le ministre promet de grands bouleversements, dans les faits, les syndicats parlent plutôt d’effets d’annonce. Frédérique Rolet, cosecrétaire générale du Snes-FSU, fait le point.

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Q : Comment jugez-vous cette rentrée 2017 ?

Frédérique Rolet : Elle n’a pas été préparée par ce gouvernement, donc ils ne sont pas responsables de tout. On constate néanmoins des effectifs très chargés dans les classes, conséquence logique et prévisible de l’expansion démographique. Par exemple, nous devons accueillir 50 000 élèves de plus dans le second degré. Ce qu’on peut reprocher à M. Blanquer en revanche, c’est de ne pas avoir pris en compte cette donnée pour préparer les futurs emplois et recrutements. C’est d’ailleurs ce que nous lui avons demandé : maintenir ce qui avait été fait par le précédent gouvernement. Nous avons 1 300 postes qui n’ont pas été pourvus en Capes cette année, 13 % des postes l’année dernière. On est en difficulté pour recruter des enseignants. Si le gouvernement ne donne pas des signaux positifs pour rassurer les étudiants, on n’aura pas de candidats… »

L’intégralité de l’interview à retrouver sur le site de l’Humanité : https://www.humanite.fr/frederique-rolet-grands-discours-petites-mesures-641435


Le @SNESFSU circonspect après le « grand oral » de #rentrée2017 de @jmblanquer (RTL, 29.08.2017)

1 septembre 2017

Quelle autonomie Jean-Michel Blanquer veut-il vraiment ?

La question de l’évaluation des élèves en début de 6e ne risque t-elle par d’aboutir à un palmarès des collèges ?

Frédérique Rolet, secrétaire générale du SNES-FSU, était l’invitée de Marc-Olivier Fogiel sur RTL le mardi 29 août pour commenter les pistes et propositions du ministre de l’Éducation nationale pour le second degré (collèges et lycées).

Extraits.

Le site du SNES-FSU : http://www.snes.edu


Rentrée2017 : Les mesures du ministre de l’Éducation seront « compliquées à mettre en œuvre » » (Benoit Teste, 23.07.2017, FranceInfo)

24 juillet 2017

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« Dans une interview publiée dimanche 23 juillet dans le JDD, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education confirme des mesures applicables dès la rentrée prochaine. Parmi elles, le dédoublement des classes de CP dans les zones prioritaires et des devoirs en étude surveillée au collège encadrés par des professeurs payés en heures supplémentaires ou des jeunes volontaires de service civique. Benoît Teste, secrétaire général adjoint du syndicat enseignant Snes-FSU, a estimé sur franceinfo que la  de telles mesures seraient « compliquées à mettre en place » par manque de personnels formés. Selon lui, la priorité est de « travailler sur ce qui se passe dans la classe. »

franceinfo : Jean-Michel Blanquer propose la mise en place de l’étude surveillée dès la Toussaint. Cela vous parait possible ?

Benoit Teste : Cela va être compliqué à mettre en place concrètement dans les établissements parce qu’il faut du personnel. Plus que du personnel, il faut former. On nous parle de jeunes du service civique qui vont assurer cette mission. Avec quelle formation ? Comment vont-ils prendre connaissance du fonctionnement d’un établissement, de ce dont ont besoin les élèves ? Dès la Toussaint, cela semble compliqué. Le mieux, c’est d’avoir des études surveillées avec des étudiants surveillants, c’est ce qu’on demande depuis longtemps. Cela peut être une mesure intéressante, effectivement, que les élèves fassent les devoirs à l’école mais on ne résoudra pas les problèmes d’inégalités par ces seules mesures. Il faut surtout travailler sur ce qui se passe dans la classe. Les devoirs surveillés c’est très bien, mais la problématique principale du collège, c’est la manière dont les enseignements se déroulent.

Selon le ministre de l’Education, « le vrai ennemi de l’Éducation nationale, c’est l’égalitarisme ». Quel est votre réaction ?

Le véritable objectif de l’éducation nationale, c’est la démocratisation, c’est d’élever le niveau de qualification de l’ensemble d’une population, d’une classe d’âge. Qu’est-ce que met Jean-Michel Blanquer derrière ce mot « égalitarisme » ? On ne comprend pas bien ou on a peur de comprendre. Si on en revient à une vision élitiste où le but de l’école est de faire réussir seulement quelques-uns, on ne sera pas d’accord.

Jean-Michel Blanquer propose aussi une réforme des internats pour les rendre plus attractifs et en finir avec « l’internat-prison ». L’internat est-il une forme éducative d’avenir ?

On a eu une instrumentalisation avec l’idée que les internats pouvaient être des internats d’excellence sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Cela avait fait l’objet de beaucoup de polémiques. Si c’est pour créer de la mixité sociale, c’est une bonne chose. L’internat a souvent été synonyme de privation, de rupture avec le milieu familial, mais il a aussi représenté la possibilité de promotion sociale, l’apprentissage de la rigueur, de l’autonomie. Cela revient à la mode. Il y a eu une décrue dans les années 60-70. Il y a un peu derrière ce mythe de la pension anglo-saxonne, mais c’est une illusion de réussite scolaire.

Les classes de CP dédoublées dès la rentrée, cela vous parait-il possible et avec quels enseignants ?

Il manque beaucoup d’enseignants. On avait un dispositif « plus de maîtres que de classes » qui fonctionnait bien et qui va être redéployé, en grande partie, pour créer ces classes en CP. Il y a un problème de locaux pour faire deux groupes. Cela va être très compliqué à mettre en œuvre. C’est une mesure un peu phare et symbolique qui pourrait avoir un intérêt, mais pourquoi seulement en CP ? Est-ce que les élèves qui ont été 12 en CP ne vont pas se retrouver en difficulté quand ils seront dans des classes plus importantes en CE1 ou CE2 ? »

Lien direct : http://www.francetvinfo.fr/societe/education/refondation-de-l-ecole/rentree-2017-les-mesures-du-ministre-de-l-education-seront-compliquees-a-mettre-en-oeuvre-estime-un-syndicat-enseignant_2296585.html