La galère des contractuels de l’Education

3 octobre 2014

lefigaro…Les perspectives de carrière ne sont pas vraiment réjouissantes: au terme de six ans d’enseignement, un contractuel peut obtenir un CDI, mais «les rectorat font la pirouette en réduisant le nombre d’heures à l’approche de la sixième année. Celui-ci obtient au final un contrat à durée indéterminé, mais à temps partiel» révèle Jocelyne François responsable SNES FSU du secteur Aix-Marseille. Dans le sud de la France, Nathalie, contractuelle depuis près de dix ans, a obtenu un CDI après six années, «mais je suis à temps partiel. Après cinq ans d’ancienneté, je suis passée d’un temps plein à un temps partiel. Il n’y a pas de hasard» peste-t-elle. Le SNES FSU a porté plusieurs affaires devant la justice et dénonce ce qui s’apparente à une dérive. «Poitiers, Nice, Grenoble, Limoges ont recours à ce type de pratique, dénonce Jocelyne François. «Certains contractuels, comme les mères célibataires, basculent dans la précarité lorsqu’un temps partiel leur est imposé. Beaucoup ont recours à des jobs alimentaires pour joindre les deux bouts. Face à de telles situations, nous montons au créneau, précise-t-elle. Et certains rectorats reculent.»

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Rédaction « suicidaire » : le prof va être réintégré

15 décembre 2012

nouvelobs15/12/2012
(AFP)

L’enquête menée par le rectorat conclut à la « maladresse ». L’enseignant va redonner des cours dès la semaine prochaine.

Jeudi, l’enseignant avait été auditionné par direction académique, un entretien au cours duquel il a pu, selon le syndicat SNES-FSU, « exposer sa démarche pédagogique ».

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Le Site du SNES Poitiers


L’État se comporte en patron voyou

30 janvier 2010

30/01/10
Laurent Mouloud

Le point sur le recrutement massif de vacataires dans l’Education nationale.

Ce recours massif aux vacataires est dénoncé depuis plusieurs années par le SNES-FSU. Le premier syndicat du secondaire accuse notamment le gouvernement de détourner les textes. Créée par un décret de 1989, la vacation devait permettre, à l’origine, l’intervention dans la classe d’un professionnel sur une discipline très pointue. « Au sens strict, précise Vincent Lombard, secrétaire national du SNES, le vrai vacataire est appelé à réaliser “un acte non susceptible de se répéter de façon régulière dans le temps (étude, expertise…)’’, une ‘‘prestation de service ponctuelle” selon la jurisprudence du Conseil d’État. Mais aujourd’hui les enseignants vacataires sont en fait de faux vacataires recrutés pour des besoins bien réels du service public comme le remplacement. C’est scandaleux. »

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Profs non-remplacés, pourquoi ça coince

21 janvier 2010

21/01/10
Véronique Soulé

Le point sur les causes qui expliquent que les enseignants absents ne peuvent plus tous être remplacés.

Sans compter que le recrutement des contractuels ne va pas de soi. Daniel Robin, co-secrétaire général du SNES-FSU, premier syndicat des collèges et lycées: «Si vous combinez un salaire dérisoire (1,2 smic), l’absence de droit aux allocationschômage une fois la mission terminée, et les frais de déplacements, qui sont calculés sur le kilomètre SNCF même quand un remplaçant se tape 200 km en voiture, il ne faut pas s’étonner que le ministre en vienne à Pôle emploi.» Résultat, dans les faits, une absence courte est rarement remplacée.

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Le SNES en campagne – Communiqué de presse du 20 janvier :
« Luc Chatel et le remplacement des enseignants : vrai problème, fausses solutions »
Le SNES en campagne : Janvier dans l’action pour l’éducation