Ce sont quelques lignes dans un document interne du ministère de l’Éducation nationale destiné aux recteurs, et publié hier par Le Parisien. Le ministère explique aux responsables académiques comment passer le cap de la rentrée 2010 avec seize mille postes de professeurs en moins.
En langage technocratique, cela se traduit par « comment optimiser l’utilisation des moyens d’enseignement sans dégrader les résultats des élèves ? » Réponse : par « l’augmentation du nombre d’élèves par groupe », car « il n’est pas démontré que la taille des classes ait un effet probant sur la réussite des élèves »… Une affirmation pourtant démentie par la création par le même ministère des « internats d’excellence ». Ces établissements modèles lancés par Nicolas Sarkozy misent sur une « pédagogie personnalisée » et, comme le souligne le SNES-FSU. leur taux d’encadrement « fait rêver » dans les collèges et lycées.
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Le SNES en campagne – Communiqué de presse du 31 mai 2010 : « Suppressions d’emplois : Luc Chatel abat ses cartes »